INRAE, plus de 70 ans de recherche au service d’une agriculture durable
L’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation.
Institut de recherche finalisée, il se positionne parmi les tous premiers organismes de recherche au monde en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et en écologie-environnement. INRAE a pour ambition d’être un acteur clé des transitions nécessaires pour répondre aux grands enjeux mondiaux.
Face à l’augmentation de la population et au défi de la sécurité alimentaire, au dérèglement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, l’institut a rôle un majeur pour construire des solutions et accompagner la nécessaire accélération des transitions agricoles, alimentaires et environnementales.
L’institut rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et d’expérimentation implantées dans 18 centres sur toute la France.
INRAE, plus de 70 ans de recherche au service d’une agriculture durable
des fruits dans un contexte « zéro phyto »
et faibles intrants.
Un dispositif agroécologique innovant en expérimentation à l’UERI de Gotheron
La plateforme virtuelle présente le Verger circulaire, un des dispositifs du Projet Z (Zéro phyto), piloté par les agronomes de l’Unité Expérimentale de Recherches Intégrées en arboriculture fruitière, UERI de Gotheron.
Ce verger ultra-diversifié de 1,8 ha planté en 2018, est installé près de Valence dans la Drôme. L’expérimentation durera une quinzaine d’années. Elle vise à explorer les possibilités de produire des fruits dans un contexte « zéro phyto » et faibles intrants. Cette visite virtuelle partage les approches agroécologiques développées, pour des spécialistes comme des néophytes.
Dès la conception de ce verger, des leviers ont été pensés pour limiter l’arrivée des bioagresseurs, leur installation et leur développement. Ainsi, le choix des espèces fruitières et de plantes compagnes, leur agencement spatial et l’installation d’infrastructures agroécologiques, ont été combinés pour favoriser les biorégulations, tout en prenant en compte des objectifs de production et les contraintes de travail, dans un contexte d’absence d’utilisation de pesticide.